Le petit monde de Brigid

Accueil » Uncategorized » Moi, ma vie, mon oeuvre

Moi, ma vie, mon oeuvre

Quelques mots sur l’auteure de ces épigrammes et de cette (inachevée) pièce de théâtre :  née le premier Juillet 1980 dans la douce campagne angevine, je suis blonde aux yeux bleus, mesure 1,65m pour 51 kg et chausse du 38, mes mensurations sont 88-59-92 et en bonnets je mets du 75B. Mon prénom, Sarah, me fut donné par mon père en l’honneur de la chanson de Johnny Hallyday « Oh, ma jolie Sarah » , mais sur le web je suis connue principalement sous le pseudo de Brigid Trismegiste (ou, mais plus anciennement, Freya von Asgard). Ma mère biologique disparut quelques jours après ma naissance. Mon père était _ est est encore! _ un vieux hippie, dans une ferme avec dépendances héritée de sa mère. Y vivait alors une communauté mouvante, sans cesse renouvelée, de couples et d’enfants de tous âges. On peut donc dire que je fus élevée par toutes et tous à la fois! En ce temps-là déjà ce genre de congrégation avait depuis longtemps cessé d’exciter la curiosité des médias, et jusqu’à mon adolescence je vécus pour ainsi dire coupée du monde normal, mon père considérant tout naturellement l’école « bourgeoise » comme un bastion d’oppression culturelle et réactionnaire; si pour des raisons légales et financières _ les allocs! _ j’y fus régulièrement inscrite, personne ne se soucia jamais de savoir si j’y allais ou pas, d’un coté comme de l’autre : je ne vis jamais la moindre assistante sociale venir s’enquérir de mon sort à la ferme, et si quelques lettres d’injonction y arrivèrent, je me rappelle que certains courriers étaient , selon le sigle qui figurait sur l’enveloppe, solennellement brûlés par les hippies sans avoir été consultés !

 Une enfance de pur bonheur donc! L’éducation ( ou, selon certains, la contre-éducation ) hippie tient en une seule phrase: « Fais ce que tu veux, mais démerdes-toi et assumes-en les conséquences » _ ce en quoi certains verront surtout un bon prétexte pour ne pas avoir à s’occuper des gosses! L’été, tout le monde vivait nu et les adultes ne se gênaient pas pour forniquer quand l’envie leur en prenait. Bien évidemment, nous, les gosses, essayions de les imiter dans la faible possibilité de nos moyens naissant! Tout ça pour vous dire qu’adoptant, dans l’innocence de mes jeunes années, le même comportement à l’école, ça peut expliquer pour personne de l’Education Nationale ne s’est soucié de mes disparitions annuelles quelques jours après chaque rentrée : ils étaient bien débarrassés de cette chérubine blonde aux grand yeux innocents qui , avec un naturel déconcertant, mettait sa main dans le pantalon des garçons… et des filles!

 Par chance l’ambiance de la communauté était très culturelle : livres, disques et magazines abondaient, apportés de tous horizons par l’incessant tourbillon d’arrivants et de partants. Mes premiers livres « sérieux » furent de grands classiques de ce milieu , « Eros et Civilisation » d’Herbert Marcuse et la « Définition de l’économie sexuelle » de Wilhelm Reich . J’avais alors 14/15 ans. Au niveau musique il y avait de tout, des centaines et des centaines de vinyles et de cassettes, du jazz au classique en passant par le rock et la chanson française. En revanche la télévision était proscrite, ainsi que la presse locale : seuls les magazines mensuels avaient droit de cité.

 Les femmes étaient le moteur de cette communauté: c’étaient elles qui prenaient les initiatives, faisant du macramé, de l’art et de l’artisanat, restauraient et retapaient, allaient vendre sur les marchés, les brocantes, etc… ( j’ai même appris à faire une lampe de chevet avec un cep de vigne mdrrrrr ) Parfois je me dis qu’au cours des années j’ai sans le savoir peut-être croisé ma mère, que mon père aura été trop défoncé pour reconnaître. Les mecs, hormis les cultures « potagères » _ pas besoin de vous préciser quel type d’herbacée avait leur faveur! _ n’avaient qu’un but dans le vie : s’échanger les adresse de psychiatres et d’infirmiers complaisants, les seconds pour se procurer des médicaments à fins récréatives, les premiers pour se faire constituer un dossier qui allait leur permettre:

– à court terme d’échapper au service militaire
– à long terme de se faire mettre en invalidité pour être pensionné par la COTOREP.

A ce jour ils y sont tous arrivés; la procédure était toujours la même: se faire interner plusieurs fois d’affilée en prenant soin d’arriver à l’HP sous acide. Au bout de quelques années de ce traitement ils sont assez déglingués pour être déclarés invalides et toucher une pension. Mon père et tous se copains vivent ainsi depuis des décennies.

 Je n’imaginai pas une autre existence et professai un mépris souverain pour les personnes socialement intégrées. Tout devait changer l’hiver de mes 17 ans. Par une de ces journées glaciales et tourmentées que connaît parfois l’Anjou, où chacun se claquemure chez soi en attendant que ça passe, je dénichai dans l’un des fatras de bouquins empilés dans chaque coin de la ferme, un exemplaire de « Mein Kampf » d’Adolf Hitler. Je passai l’après-midi et la nuit à le lire. Le lendemain, je venais de connaître une nouvelle naissance.

 L’exemple de cet homme admirable, qui très tôt orphelin, s’était toujours débrouillé par lui-même pour aller jusqu’à créer un paradigme qui même mort continue à fasciner et à influencer le monde, me galvanisa . Je nous trouvai également en commun cette dévorante soif de culture, et remerciai la bienveillance de la providence qui m’avait fait voir le jour dans un environnement non formaté et intellectuellement si libre. Je pris également conscience de l’excellence de ma race et décidai de tout faire, désormais, pour l’améliorer à travers moi. Par chance j’étais d’un naturel très sportif et, en bonne petite campagnarde, n’avait pas peur des kilomètres en vélo! Je commençai donc par piocher dans la cagnotte commune pour aller m’inscrire à des cours de boxe française, le sport que recommandait Tonton dans son livre pour tout raciste digne de ce nom.

 A la rentrée je repris l’école à seule fin d’apprendre la langue allemande. A la ferme , parmi les effluves d’encens et de patchouli, je dévorai Marx, Nietzsche, Schopenhauer , ou écoutai les Grands Maître Allemands sur de vieux vinyles Deutsche Grammophon : Beethoven, Schumann, Brahms, Wagner, Liszt, et le plus grand de tous : Anton Bruckner. En même temps je devenais une superbe jeune femme, avec toutes les caractéristiques de l’aryenne pure. Mais je me voulais complète : j’appris toutes les techniques de bricolage pour ne devoir jamais dépendre de personne. Lorsque j’avais 20 ans, un gars qui était mécano de métier est venu vivre dans la communauté; il amenait sans cesse de grosses voitures et j’ai appris la mécanique automobile à ses cotés, avant que mon père ne le flanque à la porte quand il s’est avéré qu’il nous ramenait des bagnoles volées pour les maquiller, mais sans nous l’avoir dit! Je me souviens toutefois avec émotion de nos folles étreintes dans l’odeur d’huile et de pneumatiques chauds.

 Bien entendu à ce stade de la narration, vous devez vous demander comment pouvait être acceptée une « nazie » au sein d’une collectivité beatnik? C’est que précisément c’était tout le contraire d’une collectivité, mais un versatile agrégat d’individualités dont la seule caractéristique commune, le principe unificateur, était une tolérance absolue. Dans les faits, cette tolérance était plutôt une indifférence savamment entretenue par des substances plongeant chacun dans un état de béatitude tel que personne n’était jamais sûr de voir la réalité ou un rêve, hormis les quelques heures après le réveil qui étaient traditionnellement consacrées aux contingences terrestres, telles qu’aller faire les courses ou remplir quelque formulaire pour l’obtention d’une subvention . Vous comprendrez donc aisément que j’aurai aussi bien pu me balader en uniforme SS , sans provoquer d’autre émoi qu’érotique.

 Au passage un détail piquant, c’est que tout ce beau monde vilipendait bien évidemment toute forme de racisme, mais sans aucun mérite car en vingt ans je n’ai vu passer dans la communauté le moindre Noir ni Maghrébin! Quelques Juifs en revanche, et une fois un Japonais — certainement le petit frère de Yoko Ono XD

 C’est à peu près à cette époque là, si je me souviens bien, que je découvris Ernst Bergmann, dont les écrits vinrent confirmer ce à quoi le spectacle quotidien depuis ma plus tendre enfance m’avait préparée, à savoir que toute l’histoire de la civilisation représente une perversion car se définissant par la révolte de l’homme contre la prééminence que doit avoir sur lui la femme. De ce jour je décidai de me définir comme Vaginocrate Aryenne, partant du principe que la Femme est source de toute vie et son vagin le fameux Moteur Immobile d’Aristote.

 Au lycée j’avais pris contact avec quelques personnes d’extrême-droite, mais n’y trouvai personne d’intéressant : soit des réactionnaires conservateurs et frileux qui ne savaient que bavasser savamment , soit des « crânes rasés » incultes qui avaient du national-socialisme une vision inversée, en fait celle, négative, qu’en donnent aujourd’hui les pôles officiels de la culture. Je m’éloignai bien vite de ces gens-là, d’autant mieux qu’à l’instar de Tonton, j’étais bien décidée à ne rejoindre aucun courant d’idée déjà existant, mais bien à créer quelque chose de nouveau, le génie créatif étant non seulement l’apanage de ma seule race, mais son devoir envers l’humanité.

 Le temps passa; petit à petit la communauté se délita et l’argent vint à manquer. Il me fallut donc aller en gagner, puisque j’étais la seule à en avoir légalement le droit _ sans parler de l’envie ou, plus simplement encore, à en être physiquement et psychiquement capable. Il était bien évidemment hors de question que je me soumette à des procédures humiliantes comme m’inscrire à l’ANPE pour y rancir des après-midi entier au contact d’une sous-humanité tropicale, ou mendier épistolairement une place dans quelque entreprise qui m’aurait employée comme un vulgaire objet. Je récupérai donc un break 305 dont je virai tout l’intérieur sauf le siège conducteur, et mis le cap sur Angers. J’y passai quelques jours à déambuler, observer et converser avec toutes sortes de gens. Très vite je vis les niches professionnelles inoccupées: en ce début de millénaire par exemple, la livraison de plats à domicile n’existait pas à Angers , en dépit d’une classe moyenne jeune, recevant beaucoup et financièrement apte à s’offrir ce genre de service ; je retournai donc voir un traiteur et le lui fit observer.

« C’est une idée intéressante, mais je n’ai personne pour livrer » m’objecta t-il
« _ Eh bien maintenant si, tu as quelqu’un! » lui rétorquai-je du tac-au-tac

 Il inscrivit ce nouveau service sur ses menus au mur de sa boutique, et quelque jour après ça démarrait! La Peugeot hâtivement garnie de cantines métalliques remplit vaillamment son office, et mon charme naturel fit le reste. Bien entendu ce succès fit des jaloux dans sa branche et une inspection de l’hygiène nous contraignit à cesser bien vite pour inadéquation du véhicule, mais que m’importait? Par le biais de cette activité j’avais déjà rencontré toutes sortes de commerciaux et fus vite chargée de petites livraisons pour lesquelles il eut été trop onéreux de fréter une camionnette. Certaines après-midi j’avais dans ma voiture les livraisons de dix commerces différents! Des vêtements d’un pressing, un fauteuil relax d’un dépôt-vente, une mini-télé d’un petit atelier de réparation… et même une fois un sapin de Noël !

 J’amassai rapidement un petit pécule et , ma réputation grandissant, me déclarai avant que le fisc et l’Inspection du Travail ne me tombent dessus. Ainsi je pus postuler auprès de grandes boîtes comme La Poste, La Redoute, et m’installer en ville _ au contact de la civilisation lol . C’est peu de temps après , en 2003 exactement, que je me mis à Internet; ce fut une date marquante pour mon existence, là aussi: d’une part, je découvris, ou pus enfin lire, des auteurs dont jusqu’ici je n’avais jamais entendu parler ou jamais rien trouvé, tels Anne Kling, Eric Delcroix, René Binet, Julius Evola, G-A-Amaudruz, H.F.K.Günther, L-F Clauss , Alfred Rosenberg, H-S-Chamberlain, etc… ; d’autre part j’y rencontrai une fille extraordinaire en la personne de Samantha, plus connue sous le pseudo de SamlaSorcière, qui m’initia à la domination sexuelle des hommes. Sous sa férule je découvris à quel point le fantasme d’être dominé par une femme est présent chez beaucoup d’hommes, toutes races confondues, et _ chose encore plus stupéfiante! _ dès leur plus jeune âge! Pendant une paire d’années nous fûmes sur le web une petite communauté wiccane de sorcières… en 2008 je rencontrai, toujours sur le Net, un être remarquable en la personne d’Athaulf von Eschembach qui m’initia à l’art de la poésie, d’où le présent site. Malheureusement, nos caractères trop entiers firent que nous nous brouillâmes voici seulement quelques mois.

 Actuellement je travaille aussi pour le Troc de l’Ile , etc… en totale indépendance, ce qui me permet de mener une existence digne et racialement honorable. J’ai acheté et retapé une fourgonnette Renault plus apte à mon type d’activité . Evidemment ce n’est pas de tout repos, je me lève souvent à cinq heures, mais en en mettant un coup j’ai souvent mes après-midi de libres et peux me consacrer à la lecture. Je ramasse aussi pas mal de pourboires en laissant les papys loucher dans mon décolleté, et l’été je travaille toujours avec des shorts ultra-courts, ce qui fait que je suis très demandée . J’estime donc mener une existence satisfaisante, de toutes façons j’ai un tempérament hyper-actif alors ça ne me gêne pas d’être toujours par monts et par vaux. Quelquefois même je dois convoyer des paquets dans une ville voisine !

 Vous devez aussi vous demander pourquoi une nana aussi consciente de sa race n’a pas de progéniture? Eh bien laissez-moi vous dire que quand on a un père comme le mien, on n’a pas besoin d’enfants lol. Je vais chez lui tous les Dimanches car si je ne suis pas là à le surveiller il laisse complètement aller l’intérieur de la maison, mais sachant que je vais venir lui et ses copains sont obligé de maintenir un niveau de ménage et de vaisselle convenables. Ils sont là quelques vieux hippies célibataires grisonnants ou carrément chauves , largués par les femmes depuis longtemps, un peu ( beaucoup) perdus avec leurs vieilles fringues et leur retours d’acide. En revanche il a , dans le Gard, des copains qui ont réussi à maintenir une communauté comme elle l’était ici du temps de mon enfance. Tous les étés on y descend avec une vieille Mercedes de 1969 _ un modèle avec des déflecteurs aux vitres avant! _ qui en est à son quatrième moteur.  Ici dans la grange il y a des dizaines de cartons remplis de disques, de bobelots, de bouquins et de revues des années 60 et 70, de temps en temps j’y fais des découvertes insensées, des magazines ronéotypés tirés à quelques exemplaires seulement, le premier « Rock’n’folk » , etc…


20 commentaires

  1. UnterKampagnol dit :

    « Vous devez aussi vous demander pourquoi une nana aussi consciente de sa race n’a pas de progéniture? Eh bien laissez-moi vous dire que quand on a un père comme le mien, on n’a pas besoin d’enfants lol »

    Un jour, c’est vous qui serez à quatre pattes, sœurette…

    • Je me suis trouvée à quatre pattes plus d’une fois, ayant perdu ma virginité anale à 15 ans!

      • moktarbenjano dit :

        Je crois que tu t’es mépris , UberSoeurette , sur l’intervention de l’UnterKamarad …
        À mon avis il voulait dire qu’il espère de tout coeur pour toi que tu connaîtras un jour la fabuleuse aventure d’enfanter puis de voir et faire grandir ta propre tribu , celle inouïe et l’incomparable de la chair de ta chair … et ceci d’autant plus que tu fais partie des très rares personnes qui dispose de tous les codes pour inventer les enfants du troisième millénaire .
        À moins que tu te loupes sur le père ça devrait donner des Galopins fabuleux , et des joies tout aussi fabuleuse …
        Bien sûr cela n’exclut pas qu’il puisse aussi rêver de te mettre un jour à quatre pattes …

      • Je crois que tu t’es mépris , UberSoeurette , sur l’intervention de l’UnterKamarad

        C’est surtout que je m’archibranle la chatte de ce que lui, et d’autres, peuvent me dire!

  2. moktarbenjano dit :

    Ah ben chat alors … !

    Voilà qu’à l’occasion de la péripétie « hackers » , je tombe ( ou retombe ) sur cette passionnante autobiographie de la main de la magnifique Sarah-Freya en personne , un récit sincère qui a levé plein de questions que je trimballais en toile de fond à son sujet …

    Où l’on pourrait comprend qu’il faut des circonstances extra-ordinaires de température et de pression pour produire une gynarque de cette pointure , un succès abouti de la contre-culture la plus romanesque qui puisse être.

    Également pur produit du génie de cette race de seigneurs naturels sans dieu ni maitre dont je suis aussi un parfait représentant .

    Je remarque à cette occasion qu’une fois de plus la nature est nettement plus forte que la culture car tombé dans un milieu familial exemplaire de banalité et de bonheur tranquille , papa-maman-frangins , j’en suis arrivé moi-même à un résultat assez superposable au sien quant à de nombreux paramètres ( la précocité , le naturisme instinctif , l’absence total de tabou sexuel , échec du formatage social de la pensée , la démerde passe-partout , peur de rien curieux de tout , boulimie autodidacte dévoreur d’auteurs maudits … ) tout en ayant bénéficié d’un milieu  » absolument conforme » , le seul point commun entre nous étant la vie profondément rurale en France profonde .

    J’en profite pour préciser un point qui semble être un vrai sujet de débat mais n’en est pas un pour moi : je me tape carrément des traces que je laisse sur la Toile et de ce que d’aucuns pourraient être occupé à collationner sur moi , je suis hyper fier de moi et beau comme un dieu de l’Olympe , je n’ai rien qui pue dans mes placards , je n’ai honte ni de mes idées , ni de mes haines , ni de mon racisme , ni de mes bijoux de famille , ni de mes écrits décapants du combat vital et si l’on essaie de me mettre à poil en public , c’est le public qui se trouvera tout con et tout gêné et pas moi le moins du monde …

    • Sarah Prieux dit :

      je me tape carrément des traces que je laisse sur la Toile et de ce que d’aucuns pourraient être occupé à collationner sur moi

      Concevable en les contrées où tu résides, nettement moins en Europe où les propos que nous tenons conduisent au tribunal; j’ai moi-même fait l’expérience de pareille mésaventure pour avoir posté sous ma véritable IP, on ne m’y reprendra point!

  3. Snapdragon dit :

    Courageuse la ptite 🙂 !

    Pour les changements d ip j ai trouvé cela :

     » Changer d’adresse IP est une des choses les plus stupides que l’on puisse faire :
    Certains logs de police permettent de visualiser les ordinateurs changeant d’adresse régulièrement … un ordi changeant d’adresse toutes les 10sec attire directement l’oeil ! Si quelqu’un essaie de cacher son identité en gardant l’anonymat c’est suspect …
    (normal: cette personne a quelque chose de grave à cacher )
    Mais après, à vos risques et périls 😉  »

    Si quelqu un veut vous retracer il le fera .

  4. Cataleptique circonspect dit :

    d’autre part j’y rencontrai une fille extraordinaire en la personne de Samantha, plus connue sous le pseudo de Sam la Sorcière, qui m’initia à la domination sexuelle des hommes. Sous sa férule je découvris à quel point le fantasme d’être dominé par une femme est présent chez beaucoup d’hommes, toutes races confondues, et – chose encore plus stupéfiante! – dès leur plus jeune âge!

    C’est beau de s’occuper des phantasmes des autres, mais qui s’occupera des vôtres ?

    Malheureusement, nos caractères trop entiers firent que nous nous brouillâmes voici seulement quelques mois.

    À moins que…

    On n’aime bien qu’une seule fois, c’est la première ; les amours qui suivent sont moins volontaires.

    Pas facile alors pour vous…

    je m’archibranle la chatte de ce que lui, et d’autres, peuvent me dire.

    Bonne chance à vous.

    • C’est beau de s’occuper des phantasmes des autres, mais qui s’occupera des vôtres ?

      Temps impropre! « Qui s’occupe des miens? », veux-tu dire : depuis plus d’une décennie des dizaines d’hommes se pressent à mes pieds pour avoir simplement le droit de les lécher. Je laisse le malsain plaisir des tourments spirituels aux monothéistes judéopathes, en véritable Aryenne je jouis intensément des multiples facettes de l’existence!

    • Parcimonieux hypocondriaque dit :

      Je me souviens toutefois avec émotion de nos folles étreintes dans l’odeur d’huile et de pneumatiques chauds.

      Ce passage et tous les autres confirment ce que suggère celui que je venais de citer :

      d’autre part j’y rencontrai une fille extraordinaire en la personne de Samantha, plus connue sous le pseudo de Sam la Sorcière, qui m’initia à la domination sexuelle des hommes. Sous sa férule je découvris à quel point le fantasme d’être dominé par une femme est présent chez beaucoup d’hommes, toutes races confondues, et – chose encore plus stupéfiante! – dès leur plus jeune âge!

      Donc vous n’aviez pas même conscience de ce qu’on vous a fait découvrir. Dans les couples dominant(e)-soumis(e) c’est en général l’homme qui incite et presse la femme à prendre la position qu’il souhaite la voir occuper (selon Catherine Robbe-Grillet, qui s’y connaissait, et tant d’autres). Vous c’est par « Sam » que vous en êtes venue à cette thématique fantasmatique. Nombre de maîtresses disent que c’est le soumis qui dirige. Topping from the bottom.

      Vous devez aussi vous demander pourquoi une nana aussi consciente de sa race n’a pas de progéniture? Eh bien laissez-moi vous dire que quand on a un père comme le mien, on n’a pas besoin d’enfants lol. Je vais chez lui tous les Dimanches car si je ne suis pas là à le surveiller il laisse complètement aller l’intérieur de la maison, mais sachant que je vais venir lui et ses copains sont obligé de maintenir un niveau de ménage et de vaisselle convenables. Ils sont là quelques vieux hippies célibataires grisonnants ou carrément chauves , largués par les femmes depuis longtemps, un peu ( beaucoup) perdus avec leurs vieilles fringues et leur retours d’acide.

      En général les mecs sont de bonnes et paisibles brutes. Ils ne font d’efforts et ne prennent des risques que pour des raisons qui les dépassent. Refuser toute transcendance est un moyen d’en faire des assistés, de pauvres types. Ne m’en veuillez pas de vous dire qu’il est douteux que le besoin que votre père a de vos visites explique votre manque d’enfants quoique votre façon de le voir y soit liée. Je crois qu’une femme qui a un tel besoin d’héroïsme ne trouve dans une société hédoniste que des mecs ravis de laisser l’effort à la femelle alors que le piédestal que vous piétinez ne sera jamais le père de vos enfants. Je crois que votre enfance hippie a enchevêtré des fils qui forment les liens qui vous stérilisent. J’aimerais vous les faire voir mais manifestement le moment n’est pas venu et ne le sera vraisemblablement que trop tard.

      Ce que je vois de la « Sororité aryenne » est peu réjouissant.

      Au lycée j’avais pris contact avec quelques personnes d’extrême-droite, mais n’y trouvai personne d’intéressant : soit des réactionnaires conservateurs et frileux qui ne savaient que bavasser savamment , soit des « crânes rasés » incultes qui avaient du national-socialisme une vision inversée, en fait celle, négative, qu’en donnent aujourd’hui les pôles officiels de la culture.

      Le frileux bavasseur que vous auriez vu en moi vous aurait déplu ! Mais peu d’êtres ont les qualités opposées que vous admirez.

      Je vous souhaite de trouver un cœur à la hauteur de vos attentes.

      Merci pour cette ébauche de discussion et pour votre intéressant témoignage.

  5. Philou 1789 dit :

    Chapeau pour une jeune femme tu pourrais sortir un livre sur ta vie

Laisser un commentaire